mercredi 25 mai 2011

Essai n°1 -. Internet est le média social




L'apparition du média social.

Ils en ont fait un film tellement l'avènement de cet outil fut apprécié par les utilisateurs de celui-ci. Vous vous doutez bien qu'il s'agit du site hyper-intératif Facebook. Son cousin aussi, Twitter, considéré comme un média plus professionnel où on peut y suivre des hommes politiques et des journalistes, est en hausse de popularité. Facebook, pour sa part, est aussi un nouveau moyen publicitaire pour rejoindre différents publics-cibles. Tous deux considérés comme médias sociaux, ils ne sont que des sites de clavardages évolués. Ils ne sont pas les seuls à avoir obtenu énormément de popularité similaires et où l’aspect social et interactif bat son plein.

Pourtant, Internet regorge de sites Internet ayant forums, salles de clavardage, profils d'utilisateur personnalisé, blogues interactifs, comptes personnels pour le partage de vidéos (YouTube), de photos (Flickr) où l'intérêt des utilisateurs se base sur le partage de documents, d'opinions et de commentaires divers. On peut partager des oeuvres d'art, et même les vendre grâce à DeviantArt. Également, le partage de la musique avec Myspace, site modifiable par l'utilisateur à près de 100% en un mélange de blogue d'opinion, profil et musique. Aussi, Slideshare pour partager des documents PowerPoints. Soulignons la cyber-encyclopédie Wikipédia qui utilise les Internautes pour se documenter. Ces pages sont des lieux de rencontres et d'échanges sociaux. Elles ne correspondent plus au Web 1.0 linéaire et quelque peu archaïque. Elles font partie de la vague de sociabilité qui déferle dans Internet. Facebook et Twitter étaient des avant-gardistes.

En résumé: les pages Internet ont évolué d'un Web2.0 vers un Web Utilisateur administrateur donnant à l'utilisation d'Internet une toute nouvelle expérience, un Internet basé sur la sociabilité, sur les échanges, l’argumentation, la diversité. Ce phénomène ne se restreint pas uniquement à Facebook et Twitter, il a pris de l’amplitude et, aujourd’hui, les sites les plus consultés se sont tournés vers la mise en œuvre d’une expérience plus personnelle pour les utilisateurs. Le web a évolué et tend vers une uniformisation de l’aspect social.

Le Web 2.0 consiste à l'union électronique des individus par les salles de clavardage, les forums et les blogues. Le Web 2.0 brise le spatio-temporel de la communication. Grâce à lui, nous pouvons communiquer avec une personne située à Odessa en quelques secondes, par exemple.
Le Web 3.0 est le web qui unit sans fil les objets. Par exemple, la compagnie Nikon a inséré dans ses derniers appareils photo le réglage du Wi-Fi (sans-fil) - Ainsi les photos que la personne prend peuvent se retrouver le temps du transfert sur l'ordinateur de celui-ci, et sur son compte Flickr.
Le Web 4.0 est surnommé Cloud computing, ou l'ordinateur nuage. Cette vision de l'Internet s'est bâtie sur l'absence de structure physique et la constante accessibilité, peu importe où vous êtes, à vos documents personnels. Le site et l'application DropBox en sont un très bon exemple. Internet devient un objet de stockage massif d'information. Aussi, la modification des documents peut se faire en temps réel par plusieurs individus, sur un seul document. L'application web GoogleWaves en est un prototype.

Le Web 5.0 est déjà en marche sans que vous y pensiez. Il s'agit de l'interaction de tous ces services Internet en omniprésence autour de nous. Ainsi, le journalisme-citoyen, celui qui écrit et dénonce sur des blogues et qui est constamment à l'affut des derniers évènements peut être 24 heures sur 24/ 7 jours sur 7 connecté avec ses lecteurs et sa page. La compagnie québécoise ZAPQuébec offre comme service aux magasins du Vieux-Québec la possibilité d'offrir à ses clients un service Internet sans-fil partout dans magasin et autour dans la rue. Ce service se nomme Zone d'accès public. Cela est un bon moyen publicitaire et aussi une manière de redonner un peu aux nombreux clients.
Aussi, soulignons l'arrivée d'Internet chez la compagnie Orléans Express qui a doté ses autocars du service sans-fil satellite. Nous nageons dans un univers du web 5.0 composé des précédents webs.
Internet est sur nos cellulaires, sur nos smartphones, sur nos consoles vidéos, sur nos téléviseurs grâce à des services comme NetFlix.

Les gens sont en constante communication grâce au Web 5.0. La distance s'est effacée et les individus consacrent plus de temps à la gestion de ces nombreux comptes et pages diverses en même temps. Ils sont nombreux à contribuer à l'essor d'Internet en l'alimentant de nouvelles informations. Nous ne sommes plus des récepteurs, nous sommes tous émetteurs aujourd'hui. Nous avons atteint le stade d'être une société d'information, mais aussi d’interaction.

Avec tous ces progrès technologiques, où se situent les communications publiques et quelles communications détiennent du secteur privé. Les communications publiques d’une entreprise auraient d’avantage à gagner à avoir une veille constante sur leurs pages d’entreprise pour gérer les commentaires divers qui y sont affichés. « Il faut explorer les possibilités du Web 2.0 en fonction de la stratégie propre à l'entreprise. Les réseaux sociaux ne doivent pas se substituer à la communication classique mais bien venir en complément. » 3.(Clergeot; 2010; p.1) L'information doit être contrôler par l'entreprise.
Une question intéressante est : où commence et où s'arrête la privacité? Il fut déjà question dans les médias traditionnels d'une vague de cyberintimidation sur Facebook et Twitter. Si tout le monde peut émettre des commentaires (ou communication publique individuelle), il est sûr que certains seront mal interprétés par les lecteurs, puis ces commentaires peuvent (et pourront) être émis à n'importe quelle heure de la journée, à n'importe quel endroit et dans n'importe quelle situation.

Ici, un article journalistique du Journal de Montréal, écrit par Mme Skikavich décrivant l'évolution et l'involution des médias sociaux.

Elle y nomme quelques évènements qui ont fait l'actualité québécoise et canadienne en 2010 concernant les médias sociaux, et disons plus généralement l'Internet social. L'aspect social ne se restreint plus qu'aux classiques médias sociaux. Facebook et Twitter sont les nouveaux "journaux électroniques" d'un Internet diversifié, interactif, collectif, et modifiable; un Internet socialement développé.
Voici quelques exemples de Skikavich 1.

Les médias sociaux au Canada en 2010

- On évalue à 16 millions le nombre de Canadiens qui ont une page Facebook.
- Des manifestants ont diffusé des vidéos, des photos et des directives lors du sommet du G20 à Toronto. Certaines images ont démontré la violence exercée par des activistes ainsi que par des policiers.
- Un groupe d’adolescents a pris des photographies du viol collectif d’une fille de 16 ans durant un rave à Pitt Meadows, en Colombie-Britannique, et les a diffusées sur Facebook.
- Les journalistes ont pu utiliser Twitter durant le procès de l’ex-colonel Russell Williams, ce qui leur a permis de diffuser rapidement les détails des meurtres et viols des victimes.
- Le Montréalais Martin Levesque a été arrêté après avoir écrit sur Facebook qu’il ferait exploser des bombes pour un Québec indépendant.
- Une enquête interne a été déclenchée après la diffusion sur YouTube d’une vidéo montrant des policiers de Victoria, en Colombie-Britannique, en train de rouer de coups un prisonnier.
- Un adolescent de 17 ans du Québec a été accusé d’incitation à la haine raciale sur Facebook.
- Deux individus de la Colombie-Britannique ont été arrêtés en lien avec un réseau de pornographie infantile opérant sur Facebook.
- La Force constabulaire royale de Terre-Neuve a fait état de ses préoccupations concernant des jeunes qui font du vidéoclavardage avec des inconnus sur Chatroulette.
- La police de Vancouver a fait un marathon Twitter, en y diffusant tous les appels reçus pendant 24 heures.
1.


Soyons honnêtes, Internet n'est plus un terrain où la libre expression est permise, car certains individus ont abusé de cette "liberté de presse". Est-ce que les policiers feront la différence entre un blogue où les opinions sont douteuses, mais représentantes d'une minorité, ou seront-ils portés à juger ce qui est, toujours selon eux, le bon grain du mauvais?

Il est de mise de faire particulièrement attention dans le domaine des communications publiques à ce qui est du commentaire public et celui qui ne l'est pas. Ce qui détient du commentaire politique, ou du commentaire marginal contre un système social et politique qualifié d'élitiste.

Dans la précédente citation de Skikavich, on peut constater que les propos racistes émis par l'adolescent de 17 ans aurait été mieux de rester dans le privé, plutôt que de publier aux yeux de tous son commentaire haineux. Il se crée donc autour des médias privés un contrôle du secret. Et ces secrets sont des opinions existantes, positives et négatives. Elles existent, car elles sont émises et punies. Par l'aspect punitif, ces opinions qui furent publiées en "communication publique" se trouvent cachées, privatisées entre les individus. Au plus privé, nous retrouvons le "sexting", transformation du texto (SMS) avec un fort caractère sexuel, allant jusqu'à l'échange de photos pornographiques.
« Avec le portable, ils [les adolescents] ont accès directement à leur sociabilité personnelle pour échanger des nouvelles et partager leurs confidences, même si l'outil peut aussi être utilisé par les parents comme un moyen de contrôle à distance. Les usages - essentiellement intra-générationnels chez les jeunes - sont constitués d'une part importante de SMS (short messaging service) ou textos qui permettent d'échanger en toute discrétion, voire en dehors des temps sociaux. » (Martin, 2003; p.97) Cette transformation du milieu social n’est pas originaire du site Facebook, mais bien de l’Internet lui-même, et directement par les individus derrière l’écran. C'est des utilisateurs qu'est constitué Internet. Si ce que vous y trouvez vous déplait, alors changer de site, mais le message a été produit, communiqué dans la toile. Ce qui vous choque constitue une erreur par le rédacteur dans sa réflexion de ce qui devrait être public et ce qui devrait être privé, OU d'une intention volontaire de provoquer publiquement.

« L'usage du mobile dans l'espace public facilite les secrets. La possibilité d'appeler en tout lieu autorise des attitudes visant à masquer son identité spatio-temporelle. Le « T'es où ? », « T'appelles d'où ? » est devenu partie intégrante des rituels de salutation dans les conversations, remplaçant le « Qui est à l'appareil ? » rendu obsolète par la personnalisation de l'outil. Il exprime une curiosité, un désir de lever le voile - qui se nourrit du possible travestissement de cette localisation à l'autre bout de la ligne. Celui qui téléphone peut dissimuler qu'il est entouré de passants et simuler une relation interpersonnelle si ce n'est intime, en dehors de tout tiers extérieur, au risque d'être trahi par les bruits de fond. » (Martin, 2003; p.97)



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1. Skikavich, Julia. 2 janvier 2011. Journal de Montréal, "Médias sociaux, par où le crime se commet et se combat". Url en ligne: http://lejournaldemontreal.canoe.ca/actualites/national/archives/2011/01/20110102-125802.html. Consulté le 26 mai 2011.

2. Martin, Corinne. 2003. Communication et langages, "Le téléphone portable : machine à communiquer du secret ou instrument de contrôle social ?". N°136, 2ème trimestre 2003. pp. 92-105. Url en ligne: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_2003_num_136_1_3209. Consulté le 26 mai 2011.

3. Clergeot, Alain. 2010. Oncomagazine, "Twitter, Facebook, blogs… Quel rôle pour les nouveaux médias sociaux?". Volume 4, numéro 3, août 2010. 1p. Url en ligne : http://www.springerlink.com/content/up757260k3w10872/. Consulté le 27 mai 2011.

Billet n°5 - Rémy Couture et la brigade des moeurs

Au nom de la liberté, doit-on tout permettre sur l'Internet? Quelles sont les limites acceptables? Comment établir des limites qui aillent au-delà d'une morale trop ancrée dans une époque particulière?


Malgré qu'il soit nommé média ouvert et libre, Internet ne l'est pas. Dans son paradoxe, il ne laisse pas VRAIMENT 100% de la libre expression aux individus. Certes, ce n'est pas tout qui est permis. Les limites devraient être établies se basant sur la justice criminelle, le reste répond du cas de la liberté d'expression. Il ne devrait donc n'y avoir que peu de limites sur Internet. Par celle-ci, j'entends la propagation de photos pornographiques infantiles, de véritables meurtres, de vols de cartes de crédit, de menace de mort, de trafic d'humains, de pédophile se faisant passer pour d'autre personne sur les salles de clavardage. Bref, les actions incriminables par la cour Fédérale.

Voici un exemple où la limite de la moralité fut poussée près de son maximum, selon la Sureté du Québec sur Internet. Selon moi, elle relève plutôt de la liberté d'expression à son extrême. Il n'est pas question, ici, de l'opinion d'une minorité raciste portant préjudice, mais d'interprétation artistique d'une minorité existante sur Internet.

Cette semaine, j'ai vu à l'émission Les francs tireurs au poste de Télé-Québec, l'entrevue accordée à M.Rémi Couture, maquilleur professionnel de films d'horreur très talentueux, dont les projets trop réalistes lui amenèrent quelques soucis. Il fut menotté et arrêté par une "brigade des mœurs" de la Sureté du Québec, pour détournement des mœurs sur Internet, malgré les annonces et affiches sécurisant sa page Web et prévenant les internautes de son contenu classifié de "heavy". Ceux qui visitent sa page sont donc prévenu de ce qu'ils peuvent y voir. Signalée comme "contenu explicite", sa page fut malgré tout compromise par les agents de la SQ. Ils ont arrêtés M. Couture avec une loi qui, selon moi, est largement dépassée. Leur loi sur les mœurs pour arrêté M. Couture date de 1949. 1. (Les Francs tireurs, 2010; épisode 326)
Photo ci-contre : Rémy Couture
(5.)
Vous pouvez visionner l'entrevue complète des Francs-tireurs ici.

Démocratie pour tous. La liberté d'expression est la même pour tous et chacun, qu'elle soit artistique ou sportive ou intellectuelle. Selon moi, M.Couture n'a pas enfreint la loi pour trois raisons: C'est de l'art, c'est fictif, et c'est la libre expression. M. Couture a vu son droit à la libre expression lui être retiré.

Voici quelques lois de la Charte des droits et libertés du Québec.
Loi 3. Toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d'opinion, la liberté d'expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d'association.(1975, c. 6, a. 3.)

Loi 10. Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap.

Il y a discrimination lorsqu'une telle distinction, exclusion ou préférence a pour effet de détruire ou de compromettre ce droit.(1975, c. 6, a. 10; 1977, c. 6, a. 1; 1978, c. 7, a. 112; 1982, c. 61, a. 3.)

Loi 50. La Charte doit être interprétée de manière à ne pas supprimer ou restreindre la jouissance ou l'exercice d'un droit ou d'une liberté de la personne qui n'y est pas inscrit. (1975, c. 6, a. 50.)
2. (Charte des droits et libertés de la personne du Québec; 1 juin 2011 (mise à jour))

Malgré qu'aucun enfant n'ait subi de blessure, qu'aucune femme ne fut battu à mort et que la mise en scène était très réaliste, M. Couture a perdu sa cause devant le tribunal. Dans cette logique, pour faire référence à l'entrevue des Francs-tireurs, nous fermons les clubs vidéo offrant en location les films de la série Décadence, et également, nous menottons le réalisateur du film A Serbian Film, film pornographique et ultra gore, pour utiliser le jargon du milieu. Et également Hostle, et aussi l'auteur du film Le Dentiste Corbin Bernsen, qui en a terrorisé plus d'un d'aller chez un dentiste! Et bien évidemment, ces films se retrouvent dans tous les bons clubs vidéo.
Justice vous me dites? Alors je réponds justice pour TOUS.

Je crois que la loi à propos des mœurs est désuète, puisqu'aujourd'hui, tout le monde a des limites différentes. Les sports extrêmes en sont un exemple générique des extrêmes que certains individus peuvent chercher à atteindre pour ressentir une montée d'adrénaline suffisante. Pour ceux qui trouvent que les films d'horreur américains s'adressent à un public d'enfants et que ces films sont insuffisants pour satisfaire leur désir d'adrénaline et de peur, ils sont la clientèle recherchée par M. Couture.


Je ne crois pas que M. Rémi Couture ait dépassé les limites préétablies par les forces policières et la justice. Je ne nie pas le fait que son art est extrême et que je n'en suis pas friand plus qu'il n'en faut.
J'aimerais terminer en comparant l'évolution des limites de la tolérance vis-à-vis de l'art extrême.
La tolérance a souvent rencontré l'extrême, et même dans nos églises catholiques romaines. Les images du messie ensanglanté et fouetté dans le film Jésus de Nazareth étaient suffisamment violentes et réalistes pour provoquer chez moi des peurs du Vendredi saint.
Aussi, un artiste dont les toiles représentant le Ciel et l'Enfer furent accrochées dans les églises de Rome. Des toiles représentant l'Enfer, où on y voit de nombreux cadavres, de la zoophilie, du cannibalisme, des meurtres et des monstres hideux, étaient considérées comme extrêmes pour les années 1480. La toile "Le jugement dernier" de Hiéronymus Bosch est un exemple. 3.(WebMuseum, 2002; Bosch) Ces fictions monstrueuses étaient pourtant exposées aux yeux de tous les catholiques.

Le journaliste Richard Martineau, franc parleur, a également écrit sur son blogue à propos de la liberté d'expression et de l'entrevue avec M. Couture. Martineau y écrit: "Même si les films DE FICTION tournés par Couture contiennent un générique complet citant le nom de tous les ACTEURS ayant participé à leur tournage, nos gendarmes étaient sûrs qu’ils venaient de mettre la main sur le fils tordu d’Hannibal Lecter."

À la question, doit-on tout permettre sur Internet, je réponds qu'une grande part de la réponse est le droit à la liberté d'expression
, l'autre part réside dans les actes de vrais criminels. Les agents de la SQ devraient concentrer leurs efforts vers les cyberprédateurs et cyberpédophiles et laisser les artistes tranquilles.


Vous avez accès à l'article à propos de M. Couture ici.
4. http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/08/16/histoire_d_horreur

Pour visiter le site officiel de Rémy Couture. Voici le lien.

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1. Les Francs tireurs. 2010. Saison 13, épisode 326. "Rémi Couture". Url en ligne: http://video.telequebec.tv/video/5099/remi-couture?page=13. Consulté le 9 juin 2011.

2. Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Gouvernement du Québec. "Publications du Québec". Mise à jour 1er juin 2011. Url en ligne: http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_12/C12.HTM. Consulté le 11 juin 2011.

3. WebMuseum par Pioch, Nicholas. 2002. "Hieronymus Bosch". Url en ligne: http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/bosch/. Consulté le 11 juin 2011.

4. Martineau, Richard. 2010. Blogue, "Histoire d'horreur". Url en ligne: http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/08/16/histoire_d_horreur. Consulté le 9 juin 2011.

5. Couture, Rémy. RemyFX. Url en ligne: http://remyfx.com/. Consulté le 12 juin 2011. Image url: http://remyfx.innerdepravity.com/wp-content/uploads/2011/05/226484_10150294045746258_511081257_9527443_4240201_n.jpg

Billet n°4 - Cellulaire et publicité dans les toilettes.

Trouvez des exemples d'utilisation des technologies à des fins publicitaires et présentez-les à vos camarades sur le babillard.


Ne fus-je pas surpris de voir dans les toilettes des hommes du pavillon Charles De Konninck une publicité que je ne pouvais lire à première vu. Mes lunettes ne faisaient pas défaut, il y avait devant moi une publicité de type QR. Mon cellulaire étant trop vieux, je ne sus jamais de quoi il était question dans cette publicité. Cette situation a attiré mon attention.

Les grandes compagnies comme Pepsi, Gucci et VolksWagon ont choisi d'incorporer à leurs campagnes publicitaires les codes Quick Response. De plus en plus présentes, de plus en plus grandes, ces publicités fonctionnant par téléphones mobiles sont possibles grâce à la lecture optique via la caméra du téléphone. "Imprimé sur un support ou placé dans l'environnement urbain, il permet de relier l'espace physique et l'espace numérique." 1. Le QR est constitué d'un code de deux dimensions, en noir et blanc, sous la forme de pixels. "Le code QR a été créé par l’entreprise japonaise Denso-Wave en 1994 pour le suivi des pièces de voiture dans les usines de Toyota." 2. Facilement créé, il permet de relier des hyperliens, des images, des informations personnelles, des textes, des animations 3D, rejoindre les médias sociaux, créer des applications Itunes et Iphone, des liens vers Youtube, des calendriers, y cacher des secrets, etc. Cet outil récent semble trouver de nouvelles applications quotidiennement. La photo ci-contre est un exemple de code QR et de la diversité des applications qui peuvent y être entrée. Elle provient du site Get Your Blab On où on y trouve quelques exemples très créatifs de l'utilisation des codes QR.


Vous trouverez ici un générateur de code QR. Évidemment, il faut posséder les plus récents cellulaires pour que les codes fonctionnent correctement.

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1. QRCODE.FR. 2011. "Qu'est-ce que c'est". Url en ligne: http://qrcode.fr/. Consulté le 8 juin 2011.

2. Économie numérique.net. 9 avril 2011. "Quid du code QR". Url en ligne:
http://www.economie-numerique.net/2011/04/09/quid-du-code-qr/. Consulté le 8 juin 2011.

Billet n°3 - Google le monstre espion.

Q: Vous connaissez des exemples (autre que celui de Jean-François Mercier) d'actions prises par des citoyens sur le Net pour protester contre une entreprise? Trouvez! Montrez! Expliquez!


Ce billet s'attaque à Google et son emprise au sein d'Internet.
Voici l'une des meilleures actions citoyennes sur Internet. L'utilisateur abcHungrybeast a su montrer, et démontrer par ses explications fondées et intelligentes et ses courts documentaires, les deux côtés de la médaille à l'utilisation abusive de Google. Tous les pouvoirs accordés à l'hyperentreprise qu'est Google lui concèdent une puissance d'agir énorme. Elle agit comme une multinationale. La diversification et la ramification de l'entreprise dans tous les domaines, lui a accordé une puissante force. L'utilisateur abcHungryBeast explique clairement sur sa chaine vidéo personnelle les nombreux liens existants au sein de l'hyperentreprise.

Le but de ses vidéos est d'expliquer aux gens les mécanismes cachés et ouvrir les yeux des gens à la situation présente. Les messages sont informatifs. Ce genre de vidéo dénonciateur fait, en quelque sorte, parti du phénomène baptisé Zeitgeist chez les Internautes. Son but est de mettre en évidence des situations et évènements qui sont secrets ou trop complexes pour être bien compris. Ils ne montrent pas que la pointe de l'iceberg, mais sont entière réalité.
Ces vidéos proviennent du site Youtube.

Google the hungry beast



La deuxième vidéo vient d'un autre utilisateur protestant contre Google et sa sur-utilisation. Le vidéo est crédible et bien produit.

Dans cette vidéo, vous pourrez entendre " Google is cooperating undercover with the US government including CIA. ".




Pour finir, voici une autre video de l'utilisateur abchungrybeast. Celle-ci explique la formation de WikiLeaks.


La dernière vidéo est encore une action citoyenne de l'utilisateur abcHungryBeast, s'attaquant à l'Église catholique romaine et à la pédophilie. Elle relate des faits choquants. Ce genre d'action citoyenne est un bon moyen de prévention, car ses vidéos sont éducatifs et documentés.



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Vidéo 1: abc.net. 2010. abcHungryBeast - The Beast file, "Google". Url en ligne: http://www.youtube.com/watch?v=dv4j4bguYYk. Consulté en ligne 9 juin 2011.
Vidéo 2: Big Brother. 2008. Google. Url en ligne: http://www.youtube.com/watch?v=LtOlUTmpG0Q. Consulté en ligne le 9 juin 2011.
Vidéo 3: abc.net. 2010. abcHungryBeast - The Beast file, "Meet WikiLeaks". Url en ligne: http://www.youtube.com/watch?v=OEwg52yuOSs. Consulté en ligne le 9 juin 2011.
Vidéo 4: abc.net. 2010. abcHungryBeast - The Beast file, "Catholic Church Sex Scandals". Url en ligne: http://www.youtube.com/watch?v=hJ1_aQz6IuU. Consulté en ligne le 9 juin 2011.

Billet n°2 - Wikipédia - Encyclopédie ultime

Q: Avez-vous déjà contribué à Wikipédia? Vous arrive-t-il de vous fier seulement à Wikipédia? Ce module remet-il en question votre confiance envers Wikipédia? Vous pouvez répondre à une ou à toutes ces questions.


Par le passé, j'ai contribué à la cyber-encyclopédie qu'est Wikipédia. J'étais un peu plus jeune et j'avais écrit sur le wiki d'un groupe de musique punk que j'aimais bien, après avoir entendu une entrevue à la chaine de télévision MusiquePlus. Ayant visité leur site officiel auparavant et n'ayant pas trouvé la signification de leur nom de groupe, j'ai entendu dans l'entrevue avec le groupe la question "Que signifie le nom de votre groupe? et pourquoi?", j'ai profité de cette occasion pour écrire la réponse sur le wiki non officiel du groupe grâce à l'option d'édition de la page. Le groupe punk est Blink-182

Il ne faut pas se fier uniquement au site Wikipédia, car comme dans mon exemple, sur le wiki du groupe, plusieurs réponses fausses et fondées étaient déjà inscrites par les précédents fans. Wikipédia n'emploie pas de gens pour vérifier la véracité du contenu. Celui-ci n'est pas pour autant faux. Sur le site, on peut y lire "Wikipédia n'offre aucun outil permettant d'évaluer la validité des assertions qui sont avancés dans un article". 1. (Wikipédia sur la vérifiabilité des sources)


* Fait intéressant, le site web a fourni à l'ensemble de la toile un nouveau vocabulaire: les wikis.

1. Wikipédia. Article vérifiabilité. Url en ligne: http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:V%C3%A9rifiabilit%C3%A9. Consulté le 7 juin 2011.

Billet n°1 - Liberté ou esclavage : Les téléphones cellulaires

Q: Lardellier cite un des jeunes qu'il a interviewé : « Être joignable 24 heures sur 24, cela provoque un manque de liberté. Et si on ne répond pas, si on ne rappelle pas, en plus, ça engendre des conflits. » Après vos lectures et suite à votre réflexion sur les sujets abordés, je vous pose la même question que celle présentée plus haut dans la section Quelques questions préalables: Dans quelle mesure le téléphone mobile ne devient-il pas un esclavage plutôt qu'une liberté? Cela vous rappelle une expérience personnelle?


Le téléphone portable, appelé cellulaire au Québec ou mobile en France, est devenu un objet très répandu. Selon le texte de Corinne Martin, en 2002, le nombre d'abonnés au service de télécommunication était de 37,8 millions en France.1 Selon l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) de la République française, en 2009 le nombre d'abonnés a atteint les 58,9 millions. 2.(Pinson; 2009)

C'est à la mode, c'est tout nouveau, c'est beau, c'est chic, technologiquement avancé; si tu n'as pas le dernier modèle, tu es démodé et ton téléphone obsolète. Voilà ce que nous vendent les nombreuses compagnies de téléphonie mobile. Le marché du mobile a explosé. Les publicités se font plus nombreuses, les compagnies souhaitent offrir les prix les plus bas, et un service de moins en moins défaillant. Ces compagnies ont transformé notre relation avec le téléphone. Ils ont créé un besoin qui n'en est pas un. Personnellement, je n'ai pas besoin d'être constamment en contact avec des gens.
Ce phénomène découle parallèlement d'un changement dans la structure économique, où les entreprises ont besoin d'être en contact avec leurs employés, et vice versa. Jusqu'à atteindre le stade où un seul cellulaire ne suffit plus. L'outil qui devait générer de l'autonomie et de la liberté nous garde attaché à notre famille et à notre emploi. Le mobile permet aussi aux employeurs de faire de l'ingérence dans nos vie.

"L'autonomie ne peut exister sans son contraire, l'hétéronomie. D'où le paradoxe, qui transformerait le portable en instrument de contrôle social. Contrôle de l'autre par son maintien dans une relation de dépendance, voire de soumission permanente, dans les sphères privée et professionnelle. Contrôle du citoyen et de sa liberté de circuler par le pouvoir politique: les portables rendent en effet techniquement possible le repérage spatio-temporel de tout usager."1. (Martin; 2003, p92)

Sommes-nous des esclaves? Il n'existe pas de réponse précise, car chacun a une relation qui lui est propre avec l'outil. Certains en sont dépendants et acceptent rationnellement ce fait. Comme le syndrome de Stockholm, notre vie sociale est prise en otage par le mobile, et les utilisateurs finissent par éprouver de l'empathie et même de la sympathie envers leur ravisseur... Cet objet rassurant et coûteux semble nous rapprocher virtuellement, mais nous éloigner physiquement les uns des autres. Sommes-nous tous seuls les uns à côté des autres?

Bien sûr, l’utilisation des technologies sans fil facilite certains aspects de la vie quotidienne des individus et de leur famille. Cette souplesse ne fait toutefois qu’accentuer les inégalités. Dans une société où les loisirs et le labeur sont répartis de manière inégale entre les classes, où l’allongement de la durée du travail, notamment aux États-Unis, le chômage, la destruction des services publics rendent plus pénibles la vie des habitants, ils se tournent vers la communication mobile pour tenter de surmonter, individuellement, des difficultés quotidiennes insaisissables autant qu’écrasantes. 3. (Schiller; 2005)


Esclave ou homme libre, la question persiste. Cet outil apporte-il suffisamment de bénéfices, en contrepartie des effets néfastes qu'il peut avoir sur notre quotidien?
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1. MARTIN, Corinne. Revue Sociologie & communication, Communication et langages - Année 2003 - Volume 136 - Numéro 136 - pp. 92-105. Article: "Le téléphone portable : machine à communiquer du secret ou instrument de contrôle social ?". Url en ligne: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_2003_num_136_1_3209. Consulté le 24 mai 2011.

2. PINSSON, Élise. Silicon.fr. "59 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles en France". 6 Aout 2009. Url en ligne: http://www.silicon.fr/59-millions-dutilisateurs-de-telephones-mobiles-en-france-36528.html. Consulté le 28 mai 2011.

3. SCHILLER, Dan. Monde-diplomatique.fr, "Illusoire liberté, immense marché - Esclavage volontaire du téléphone portable". Février 2005. Url en ligne: http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/SCHILLER/11911. Consulté le 28 mai 2011.

mardi 10 mai 2011

Les technologies d'information sont-elles déterminantes dans le développement de nos sociétés?


Les technologies d'information sont-elles déterminantes dans le développement de nos sociétés?

Bonjour à tous, je me nomme Étienne Lalancette et je suis étudiant en communication publique à l'Université Laval. Ce blog est une réflexion sur l'évolution des nouveaux médias dans notre société.

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Les bienfaits des médias dans notre société sont-ils indispensables?
Certes, l'accélération de l'évolution des médias est impressionnante - Et on constate que les procédés amènent sur le marché économique de nombreux nouveaux produits - Mais ces avancées technologiques n'ont pas encore atteint le stade où elles sont déterminantes pour nos sociétés. Elles aident, elles accompagnent, mais jamais elles ne seront meilleurs que des humains. Elles peuvent tenter de nous éduquer, mais n'influencent que peu l'éthique morale des hommes. Ce n'est pas IPOD de Apple qui amènera la paix sur Terre. Sans humains, aucune technologie n'a de sens. Nous sommes ceux qui déterminent notre société par l'usage que nous faisons des médias. Hitler a utilisé la radio, qui était un nouveau média à l'époque pour faire la propagande de ce qu'on appellera " la jeunesse hitlérienne ". Aussi avancées soit la technologie de l'information et son rapport avec l'Internet, si elle ne se dote pas d'un projet social politique pur, elle ne sera que la 5e roue du carrosse. Je suis d'avis que les TIC sont déterminantes, mais que sans redressement de l'état actuel, elles détermineront négativement notre société. Les médias ont perdu de leur neutralité et objectivité en devenant des joueurs économiques, que l'on peut constater par le phénomène de convergence des médias et la disparition des petits journaux indépendants.

Avec les nouvelles technologies de l'information et les médias sociaux, il est possible pour chaque individu de devenir un émetteur et un récepteur, des plus délinquants et déviants aux plus sages et intellectuels individus y ont accès. Il va sans dire que c'est un risque à prendre et qu'au-delà des opinions très divergentes qu'on trouve sur Internet, donner droit de parole aux opinions les plus minoritaires et isolées est un acte démocratique, malgré tout ce qu'il impose en conséquence.

L'omniprésence des médias et d'Internet a généré une dépendance, car nous accordons trop de confiance à cet outil variable à trop de facteurs. Je me pose la question: pourquoi dois-je être rejoignable en tout temps avec mon cellulaire? Pourquoi devrais-je avoir Internet sur mon cellulaire? Pire encore: Pourquoi devrais-je avoir Facebook sur mon smartphone? Qu'arrivera-t-il quand Facebook deviendra payant? Et également: Pourquoi n'ai-je jamais de moment paisible sans stress? Sommes-nous dans l'incapacité à nous séparer de cette technologie jusqu'à atteindre le stade d'être désagréablement coincés avec?

Les TIC contribuent à la disparition des supports physiques, et donc engendrent une transformation dans la structure de notre société. Cette transformation a des qualités et des défauts. Les technologies de l'information servent le système économique. Sans eux, les échanges monétaires seraient plus complexes et plus lents. La numérisation de l'information a radicalement accéléré les échanges économiques. Selon Nicolas Curien et Pierre-Alain Muet dans le rapport La société de l'information, « l'information est en train de devenir un bien économique autonome »1. (Curien, 2004; p.32)
Cette mutation [vers un bien économique] prend racine dans les caractéristiques mêmes de l’information considérée en tant que bien économique, un bien générateur de fortes économies d’échelle et d’importants effets de club, un bien s’apparentant par ailleurs davantage au modèle du « bien public » qu’à celui du « bien privatif ». (Curien, 2004; p.31)

- L'effet de club: Épanouissement du système de réseau sociologique, économique et/ou informationnel unissant plusieurs joueurs pour une plus grande force. Plus le club est grand plus les membres en profitent.
On peut nommer comme exemple dans le domaine des TIC l'encyclopédie Wikipédia.

En résumé, tout le monde peut utiliser Internet et cette union devrait mener à une association plus forte, dans des buts collectifs, et non financiers (dans un monde utopique).

Il faut admettre, les médias ont perdu en crédibilité - Et les gens s'informent davantage par Internet que par les médias traditionnels. Selon le journal Le Figaro, journal français:

Le sondage annuel sur le rapport des Français aux médias vient d'être publié : les Français doutent de l'indépendance des journalistes et font de moins en moins confiance aux médias.

63% des sondés estiment que les journalistes ne sont pas indépendants face aux pressions politiques et 58% trouvent que la presse n'est pas indépendante face aux pressions de l'argent. 40% des Français jugent que la qualité des médias s'est détériorée depuis 10 ans, 35% estiment qu'elle est restée la même et 21% pensent qu'elle s'est améliorée.

La radio reste le média qui recueille le plus de confiance de la part des Français : 57% des sondés lui font confiance. Mais il faut souligner que ce chiffre baisse de 3 points par rapport à 2010. La confiance dans la presse écrite recule de 6 points par rapport à 2010 (49% des Français). La confiance dans la télévision est elle aussi en baisse (46%, soit 2 points de moins par rapport à l'année précédente). La confiance en Internet, de son côté, reste stable par rapport à 2010 : 35% font confiance à ce « nouveau » média.


2. Le figaro.fr. Les médias ont-ils perdu leur crédibilité? Publié le 8 février 2011.


La dématérialisation de l'information possède des qualités via l'accessibilité et la vitesse, mais possède également de mauvais aspects telle l'inaccessibilité dès qu'il n'y a pas d'électricité.
Si l'idée de transférer toutes nos transactions financières en ligne pour sauver des arbres et du papier est une idée "écologique", elle semble malsaine par les intérêts financiers chargés qu'elle nous impose, alors que le service au comptoir des banques est gratuit - ET offre un contact humain qui s'efface au profit de l'écran d'une machine. Frais supplémentaires inutiles, augmentation du pouvoir des banques trouvant le moyen de nous retirer les quelques sous qu'il nous restait sous le prétexte de la dématérialisation. Ils leur en coûtent moins, ils nous en coûtent plus.

Voici une vidéo produite par Santé Canada, soulignant leur arrivée sur les médias sociaux. J'ai trouvé cette vidéo en cherchant une vidéo à propos des médias et la santé.



Je suis surpris que cette publicité ne soit pas une publicité pour stimuler l'exercice et la santé. Elle énonce plusieurs qualités des médias sociaux. Par l'usage des nouveaux vidéos sur leur site Internet, Santé Canada donne des solutions gratuites et rapides, sans quitter la maison, sans payer de médecin.
Belle manière de sédentariser l'homme devant son ordinateur, favoriser l'obésité, les problèmes de santé et l'"ermitisme".

Pour conclure, les technologies d'information ne sont pas un "cadeau tombé du ciel", elles ne sont ni miraculeuses, ni le remède pour tous les maux de la terre. C'est un nouveau secteur économique, se transformant de gratuit à payant, où l'argent tire les ficelles, et désillusionne des vrais buts collectifs. Pensez un instant à toutes les sommes d'argent investies qui auraient pu être mieux utilisées pour aider des humains derrière les machines...

Étienne Lalancette
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1. Curien, Nicolas et Pierre-Alain Muet. 2004. Rapport La société d'information. Paris. 312p. Url: http://www.pa-muet.com/pdf/ouvrages/soc-info-CAE.pdf (Consulté le 20 mai 2011)

2. Le Figaro. Les médias ont-ils perdu leur crédibilité? par Laure Wagner Url: http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/59258/les-medias-ont-ils-perdu-leur-credibilite.html, publié le 8 février 2011. (Consulté le 20 mai 2011)