Article de l'Agence France-Presse
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Le fondateur de Megaupload promet une version «indestructible»
Agence France-Presse (Wellington)
15 août 2012 | 07 h 40
15 août 2012 | 07 h 40
Le fondateur de Megaupload, Kim Schmitz, alias
«Kim Dotcom», en compagnie de sa femme, Mona Schmitz. - PHOTO SIMON
WATTS, REUTERS
Le fondateur de Megaupload.com, bête noire des
États-Unis, qui veulent le juger pour violation de droits d'auteur, a
laissé entendre, dans un message cryptique sur Twitter, le retour du
site dans une version «indestructible» et la création d'une boutique de
musique en ligne.
«Je
sais ce que vous attendez tous. Il arrive. Cette année. Juré. Plus gros.
Plus performant. Plus rapide. 100% sécurisé et indestructible», a
annoncé Kim Schmitz sur Twitter sans nommer Megaupload, fermé en janvier
2012.
Dans un précédent tweet, posté en juillet, il avait écrit: «Mega reviendra et il sera INDESTRUCTIBLE!».
Kim Schmitz, alias «Kim Dotcom», a également annoncé le lancement avant
la fin de l'année de Megabox. «Oui... Megabox arrive cette année»,
a-t-il twitté.
Ce site s'apparenterait aux boutiques de musiques en ligne comme iTunes
mais Schmitz promet aux artistes qu'ils toucheront 90% des droits, en
contournant les maisons de disque.
L'homme d'affaires allemand n'a pas précisé comment il comptait financer
un hypothétique retour de Megaupload ou le lancement de sa plateforme
musicale, la justice néozélandaise ayant gelé la plupart de ses avoirs
et saisi ses comptes bancaires.
Kim Schmitz, 38 ans, avait été arrêté en janvier dans sa somptueuse
propriété d'Auckland (nord) à la demande du FBI américain. Placé en
détention, il a été libéré sous caution un mois plus tard.
La justice néo-zélandaise a convoqué une audience au 25 mars 2013 pour
l'examen de la demande d'extradition formulée par Washington.
Créé en 2005 et installé à Hong Kong, le site Megaupload affirmait
rassembler chaque jour 50 millions d'utilisateurs et représenter 4% du
web.
Les États-Unis accusent ses responsables d'avoir frauduleusement amassé
175 millions de dollars US en proposant des copies piratées de films de
cinéma, de programmes télévisés et d'autres contenus.
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